CÔTÉ SOLS
DES PARQUETS ULTRA-DURS
D’une dureté exceptionnelle, le bambou produits des parquets de qualité, moins onéreux que les modèles classiques, qui se déclinent en de nombreux aspects et coloris. Graminée à la croissance fulgurante, le bambou présente des qualités naturelles d’exception: dureté (supérieure à celle du chêne), stabilité dimensionnelle, résistance à la traction et à la décoloration.
PARQUETS : TROIS ASPECTS
Obtenue par sciage du tronc dans la longueur, les lamelles de bambou sont rabotées, puis chauffées en étuve. Elles sont ensuite pressées entre elles et collées sous haute pression. Trois types d’assemblage des lamelles déterminent la différence d’aspect.
•Le bambou “horizontal” : les lamelles sont pressées à l’horizontale et les noeuds des cannes sont visibles tous les 15 à 20cm.
• Le bambou “vertical” : les lamelles sont assemblées verticalement; la partie visible, leur chant, donne naissance à un dessin caractérisé par de fines lignes étroites. Les noeuds ne sont pas visibles.
• Le bambou “densifié” : les parquets sont deux fois plus durs et résistant, et présentent un aspect veiné. Ils sont réalisés à partir de “cordes de bambou” compressées.
COUP DE BAMBOU DANS LA MAISON
MASSIF OU CONTRECOLLÉ
En version massif, l’épaisseur des lames varie de 10 à 15mn pour des largeurs comprises entre 9,6 et 15,5cm (Parquet massif standard Ecoligne BAMBOU), et des longueurs allant jusqu’à 192cm (Ecoligne BAMBOU).
POSES ET FINITIONS
Les parquets en bambou se posent et se traitent comme des parquets classiques : collés, cloués ou en pose flottante (avec une sous-couche isolante). Côté finition, la gamme est large. Les parquets bruts laissent le choix (huile ou vernis teinté ou incolore). D’autres produits sont pré-finis en usine : huilés et brossés, ou bien vitrifiés en mat, satiné ou brillant. Le prix est de 30 à 75€ le m2 selon la qualité et la finition.
RESSOURCE RENOUVELABLE
À croissance rapide (jusqu’à 50cm par jour ! dans des conditions climatiques certes favorables), le bambou peut atteindre de 35 à 40 mètres de haut en quelques mois, sans pesticides ou engrais. Après avoir été récolté, il se régénère naturellement au bout de 4 à 5 ans, tandis qu’il faut 10 ans pour le pin et 50 ans pour le chêne… De plus, il libère 35% de plus d’oxygène qu’un arbre à feuilles caduques, et ses racines (des rhizomes qui poussent sur 60cm de profondeur) limitent l’érosion des sols (talus, berges…). Voilà donc un champion de l’écologie toute catégorie et, surtout, une ressource rapidement renouvelable !”
MAISON & TRAVAUX – N°243 – SEPTEMBRE 2012